#jesuislà ou ne pas être seul.e un 14 février

Tout ceci ne devait pas commencer comme cela. J’ai bien commencé à écrire quelque chose. Pas convaincue. J’ai fermé l’ordinateur et je suis partie au cinéma. Rituel obligé du dimanche soir. Un rituel libérateur et inspirant. Une dose d’espérance pour la semaine qui s’ouvre. Une idée pour l’article.

L’idée pour tout avouer c’est de faire un article sur une soirée burger entre ami.e.s un soir de la St Valentin pour contrer la possible dépression de cette journée commerciale à souhait mais qui nous fait quand même envie.

Une salle noire, quelques courageux qui ont bravé la pluie pour venir se lover dans un canapé qui leur appartient le temps d’une soirée, la lumière s’éteint et, #jesuislà. J’ai bien hésité à aller voir cette dernière production française. J’ai eu peur qu’elle soit trop légère, qu’elle ne soit pas de ces films que l’on présente dans les festivals ou que l’on cite sérieusement dans les dîners. Je me suis… trompée.

Il y a de ces repas que l’on préfère avoir à partager. Noël, le Nouvel An, son anniversaire, le soir de nos résultats d’examen… et pour certains la St Valentin. Pour s’en défendre, on lui colle l’étiquette des fêtes commerciales. Mais au milieu des post Instagram, des distributions de roses à la fac et au resto et des publicités dans le métro, on se sent un peu désarçonné. On aimerait être un peu mieux là, que « on » ne soit pas un hashtag, un post, une publicité. Et c’est un peu de cela dont parle ce film, de quelqu’un qui s’est perdu, puis qui s’est connecté sur les réseaux pour réintégrer le grand réseau. Un peu étrange de se dire que l’on peut se reconnecter au monde de cette manière. Aller le voir, vous comprendrez. La seule leçon est qu’il faut absorber tout ce qui nous entoure.

Ce soir-là, on a répondu à l’essentiel. Il n’y avait plus rien d’autre qu’un appartement vide, des ami.e.s, une faim de burger et une faim de vie.

Alors le pain a bronzé, le steak a cuit, le bacon a grillé, le fromage a fondu, tomates et salade, frites de patate douce et bière à la châtaigne. C’était parfait, c’était bon, c’était doux. Alors oui il y avait de l’amour mais pas d’amoureux. Juste l’amour du palais et l’amitié. 6 burgers 6 frimousses 6 copains.

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