Woofing au pays des Merveilles – Acte I – Douce plongée dans l’inconnu

Connaissez-vous le monde d’Alice au Pays des Merveilles ? J’ai tendance à croire que nous le connaissons tous ; la Dame de Cœur et les Cartes, le Lapin et le Chat, le terrier et le temps.

Ici c’est un pays, un pays où il y a des Merveilles. Alice ne veille pas, c’est la terre qui veille sur cette merveille hors du temps, à l’entrée d’un chemin, monde perdu dans un village, au milieu du vent… Au milieu du temps on se perd.

Le portail passé, moi et mes amies, nous plongeons et moi je glisse, comme Alice le long du terrier. Je passe de l’autre côté, je rencontre l’autre, et, même si pour l’instant j’en doute, les Merveilles sont prêtes à se réveiller.

Déboussolée dans la verdure omniprésente, des petits chemins mènent à des cabanes, à des maisons roulantes, à des tentes insolites. Les Merveilles nous saluent, le voyage et l’aventure commencent.

De visites en discussions, les lieux s’approprient ma présence, bien loin de se douter qu’elle s’y sentira bientôt comme dans son antre. J’y trouve ma place, sans impasse, autour du pesto et des confitures qui révèlent ma vraie nature. 

Autour de la table bien plus qu’au jardin, les Merveilles se révèlent. La chenille entre deux bières et deux cigarettes projettent des railleries et des provocations, elle expire de douces leçons. Lancinante et souple, son allure intrigante la couvre de mystère. Impertinente, elle apparaît hautaine et antipathique à celui qui ne sait pas voir sa curiosité typique et sa douceur amicale. « Flex’ » nous dit-elle, et bien toute ma vie Flex’ je serais !


Qui dit voyage en train, dit petites douceurs… La douceur est une madeleine de Proust…

150 gr de farine
145 gr de beurre salé
150 gr de sucre
2 gros œufs
1 pincée de sel (type Guérande ou Noirmoutier)
Facultatif : arôme (vanille, fleur d’oranger)

Travailler avec un mixeur les œufs et le sucre pour que le mélange blanchisse. Ajouter progressivement et en alternant la farine, le sel et le beurre, finir par l’arôme.

Verser une petite cuillère à café de pâte dans chaque moule à madeleines et faire cuire à four moyen pendant 8 à 12 min (en fonction de la quantité de pâte – les madeleines sont alors gonflées et dorées).

Déguster dans le train, à l’heure du goûter, juste avant d’arriver ou sur le quai de la gare…


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