Encore un morceau d’été, comme un quignon de pain, qui nous sépare encore un peu de la fin. L’été perdure et s’étire inlassablement depuis six mois, comme un repas de famille qui s’éternise d’apéro en apéro. D’après la météo, nous vivons ces jours-ci, les dernières incandescences avant le retour à l’hiver et au froid, avant d’entamer la dernière ligne vers la fin. Fin de saison, d’année, de décennie.
Les étales du marché s’épuisent dans les subtils écoulements du temps. Les melons, les pêches et les tomates vivent leurs derniers émois. La poésie de l’été s’évanouit dans le temps imparti. Je profite encore quelques heures, quelques sourires, quelques repas. Nous avons retrouvé les pique-niques entre deux cours, j’ai retrouvé les repas seule avec mon ordinateur ; nous avons perdus les pique-niques baignés de soleil loin des heures enclavées, j’ai perdu un peu de la convivialité de mon été.
Par les saveurs, encore, je m’accroche un peu… une tarte ou deux, des salades d’eau, un gaspacho. Sous le houmous, je vois mon été qui se trémousse et se prépare à se rhabiller, bientôt, presque trop tôt. Cela fait six mois qu’il s’étire, comme pour nous rendre un peu le temps volé qui nous a obligé, depuis nos chambres, à nous envoler et voyager. Et moi aujourd’hui, je profite, encore, de ce morceau d’été, qui comme un quignon de pain, nous sépare encore un peu, de la faim.
Au delà de se délecter de la Tarte aux tomates, à la mozzarella et au pesto, de la Salade de pommes de terre, avocat, orange et brick de chèvre (que l’on peut faire varier avec une base de quinoa et un ajout de concombre), de la Salade de quinoa, orange, feta et grenade (ou avec une base de duos de lentilles) et de la Salade pâtes, melon et feta, il y a eu les traditionnelles tomates-mozza-balsamique et la salade de lentille, melon, avocat, concombre et houmous.
Le tout en phot, et voilà de quoi manger pour toute la semaine !
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