Pourvu que tout ceci ne soit qu’un souvenir…

Parce qu’il y a trois mois, on n’imaginait pas que l’on pourrait être confiné, et encore moins suivre un plan de déconfinement, parce que notre quotidien s’est vu perturbé par un virus, parce que l’on est censé reprendre le mouvement, en vérité, je suis un peu nostalgique.

Finalement, le déconfinement a dévoilé encore plus d’interrogations. Je ne sais pas à quoi vont ressembler mes mois à venir, ni ma rentrée. J’ai la toile, les pinceaux, la gouache et les crayons, il ne reste plus qu’à trouver ce que l’on va tracer.

Aujourd’hui, même si rien ne change, on a envie de se dire que c’est un peu la fête. On change de période, on change d’ère. On est comme un jour de rentrée des classes. Et comme chaque jour de rentrée, on se remémore les semaines passées.

J’ai presque envie de dire que certaines choses vont me manquer. Les rues désertes, le chant des oiseaux, le ciel clair, les marelles dessinées à la craie dans les ruelles, le printemps 2020, la rosée du matin. Mais il y a certaines choses que j’espère retrouver… bientôt, pouvoir courir et sauter dans leurs bras.


Cet article est le dernier de la série du mois de Dimanches. On se retrouve vite pour d’autres aventures. Bientôt je ne serais plus seule à table, je vais pouvoir vous raconter ce qu’il va se tramer autour des plats des retrouvailles ! Ce midi, j’ai fêté seule avec un burger et une salade…

Un pain de burger, ici sans gluten à la farine de maïs, garni de steak haché, d’emmental et de morbier, de mâche, de champignons et de betterave. Le tout accompagné d’une salade.

J’ai été ravie de publier, presque tout les soirs, mes pensées et mes recettes. Merci, merci de m’avoir suivie pendant 56 jours… Dégustez la vie, n’oubliez jamais, on est libre même confiné. La liberté c’est dans l’assiette et dans la tête !


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