« Je trouve que la cuisine est probablement le domaine qui véhicule le plus d’émotions »

Tout a commencé avec des questions dans le métro, des demandes de conseils de recettes et de techniques. Un économe pour son anniversaire, une nouvelle rubrique sur le blog, une 3e newsletter et… un encart n’a pas suffi !

Pour préparer la newsletter de novembre, je t’ai demandé de me raconter sobrement ton rapport à la cuisine, ce que cela signifiait pour toi « manger ». J’ai été touchée car tu as pris très à cœur ma demande et j’ai reçu une longue page de témoignage… Elle me rappelle tous ces bons moments passés ensemble, entre amis. Tous nos apéros dinatoires qui en ce moment me manquent tant ! Je me rappelle ce dernier apéro, quelques semaines avant le confinement. Nous avions décidé de faire un houmous, tu m’avais appelée quelques heures avant, en plein supermarché pour savoir ce qu’il fallait acheter. Une fois en cuisine, tes pupilles se sont mises à briller alors qu’à mes yeux je n’avais fait que mixer des pois chiches.

J’ai été touchée, je le redis, par ton témoignage. Tu dis que « Niveau cuisine, [tu te] trouve[s] dans un flou que [tu essaies] tant bien que mal d’organiser. » Tu me dépeins ces moments où pendant des demi-heures interminables tu ères et sillonne les rayons de l’Intermarché « en quête d’un ingrédient original pour [ton] repas du soir, tout ça pour finir au rayon nuggets » et ce quotidien maladroit, tes « brûlures aux mains parce que [tu as] omis le fait que la poêle était chaude après 20 minutes passées sur la plaque ».

Pour moi cuisiner, c’est un plaisir. Pour toi, c’est une « épreuve laborieuse ». Tu m’as raconté l’histoire de ta spécialité, ta fierté, la galette bretonne – quel ironie pour un Normand « coincé entre le cidre, le camembert et le Mont Saint-Michel » ! -, et la désillusion de cette fierté quand une amie t’as préparé ta spécialité. Tu t’es dit ridiculisé. Rideau. Mais cher ami, elle n’était pas mieux sa galette, elle était simplement différente ! Pas besoin de la plier en carré, de connaitre la différence de ses deux côtés, d’en plein milieu l’œuf déposer, pour l’aimer et la cuisiner ! Alors j’espère bien déguster avec toi ta spécialité, « gruyère-jambon-œuf ou alors chèvre-bacon », ton classico-classique fantastique !

Tu décris parfaitement la commensalité que nous chérissons tous ! Découvrir des plats et des saveurs, déguster des plats préparés par des amis, « contempler le sourire de quelqu’un lorsqu’il [nous] observe engloutir son plat d’une traite et qu’il comprend que [l’on] adore ». Comme moi tu as en tête ces plats, ces tables autour desquelles nous avons raconté et écouté, ces espaces qui ne sont que des moments de partage « difficiles à égaler ».

Merci très cher ami pour cette lettre qui m’est allée droit au cœur et m’a rappelé pourquoi j’avais créé ce blog, pourquoi je vous aime temps vous mes copains, pourquoi j’aime tant manger et cuisiner ! Je nous laisse avec la phrase la plus incroyable de ta lettre :

« En somme, je trouve que les moments de partage autour d’un bon repas sont difficiles à égaler, c’est un moment où les aliments rentrent et les émotions sortent. »

Merci et à très vite !


En cette première semaine, sur Instagram nous avons pu saliver devant les sublimes productions de tartes et de pâtes pour les concours de mercredi et de jeudi…

Je vous glisse la recette de la tarte au chocolat qui m’a été demandée
– 400 gr de chocolat dessert que l’on fait fondre à la casserole dans 30 cl de crème fraiche liquide
– Une pate sablée que l’on fait cuire et refroidir avant de verser le mélange au chocolat froid
– Réserver 2h au frigo

Pour la tarte au citron

  • Une pate sablée
  • La recette de lemon curd de francois-regis gaudry
  • Des meringues, une recette de votre choix

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