Des vacances à la volée, voler des vacances, la porte claque sur une soirée ensoleillée. Dans le sombre de l’entrée, dans l’écume des souvenirs, défilent encore quelques soupirs. La journée de télétravail achevée, une mer aux allures océan en fond d’écran, nous avons dîner en amitié. Je rentre bientôt, je voulais finir en beauté.
La nostalgie est-elle nécessairement de mise, lorsque l’on rentre acquise, avec une impression d’effondrement de la Tour de Pise. Nous nous sommes promis d’aller la voir, elle et le Colisée, elle et Venise, elle et Napoli. Nous nous sommes promis d’y aller avant qu’elle ne succombe sur le macadam, au pire, nous irons en Toscane.
La nostalgie s’immisce succinctement et l’ultime impression insiste pour s’installer machinalement. Au moment de se quitter, les ami.e.s restent frustré.e.s de se voir éloigné.e.s, attristé.e.s de ne pas savoir quand nous pourrons nous revoir, apaisé.e.s par nombreux projets à prévoir.
Je reste dépourvue, habitée par la traître impression, d’oublier quelque chose en quittant cette plage, cette maison.
Émue, je me rappelle la plage et le soleil, les pieds enfouis dans le sable, les rires et la salade, la glace coco et les voix chuchotées.
Ces vacances volées, vacances à la volée, garderont à jamais un goût ultime de souvenir et de coco …
Le dessert, ce n’est pas moi qui l’ai préparé, mais c’était si bon que j’ai volé la recette !
Pour 6 personnes
- 400 gr de crème de coco
- 200 à 400 gr de lait concentré sucré (selon le goût souhaité)
- Zeste de citron vert
- 1 pincée de cannelle
- 1 cuillère à café d’extrait de vanille
- Quelques gouttes d’essence d’amande amère
Fouetter la crème de coco pour avoir un aspect « mousseux ». Ajouter le zeste de citron puis la pincée de cannelle, la vanille, l’essence d’amande et enfin le lait. Mélanger à l’aide d’une marise.
4h minimum au congélateur
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