Woofing au pays des Merveilles – Acte II – Une allure de thé de joyeux non-anniversaire

Lorsque le soleil s’éveille sur le pays des Merveilles, une à une elles sortent de leur sommeil. Attelées à la table culinaire, les quatre parisiennes que nous sommes les voient apparaître au fil de la préparation des cookies et des tartes. Une à une, les Merveilles s’éveillent, s’attablent et discutent pleinement. Leurs bêtises couplées de sérieux délivrent des messages précieux. La table enfarinée à souhait sous les cookies moulés et les pâtes finement étalées blanchit mes jeunes aigreurs et révèle la fraîcheur de leur merveilleuse sagesse. A mesure que le four dore les légumes, les voix s’agitent puis s’émoussent. La tonalité de leurs voix se jouent d’épices et de crème, ces sonorités sont tantôt douces, tantôt piquantes.

A force de frotter les colombages, je prends la mesure des paroles de la Chenille qui, la veille, s’émerveillait de nous conter l’importance de l’Ancien. Elle appuyait son sublime. Nos forces font voler la poussière. Nos brosses mettent au présent des fondations datant de plus de 100 ans, ces murs porteurs qui tiennent le pays des Merveilles.

C’est en franchissant son entrée pour s’en extirper, c’est en retournant de l’autre côté que je comprends. Au bord du Gers, à quelques mètres seulement de ce pays, je réalise. Je réalise la préciosité des habitants de ce lieu, je prends conscience qu’elles sont des Merveilles.

Le passage à l’isolement est nécessaire. Dans la yourte, notre cocon en ces lieux, nous nous retrouvons. On nous y retrouve aussi. En réalité, seul le Chat ose y paraître. Enfin, « paraître », il EST car lui le sait bien « Mieux vaut être que paraître »*. Le sourire posé et apaisant, il va au cœur des choses. Il pose les bonnes questions, et lorsqu’il se révèle, c’est sur nous que l’on apprend. Le Chat est juste, il prend soin. Ses yeux sur le qui-vive derrière sa stature paisible vérifie que tout se déroule pour le mieux. Si l’on y réfléchit, ici comme dans le conte de Lewis Carroll ou dans la version de Tim Burton, c’est lui qui mène la danse, qui veille sur ces lieux. Il prend le temps et le donne, il l’habite en somme comme il habite ces lieux.

Plus tard, autour de la table garnie, la tarte et les cookies ravissent nos papilles, les leçons continuent. C’est maintenant Simili Tortue qui nous salue. Sage et posée, je me demande si elle sait qu’elle est en train de nous donner. « La vie est cool », nous dit-elle, elle glisse comme l’eau, elle heurte parfois les rochers, mais elle coule et il faut se laisser porter.

*phrase du conte de Lewis Carroll


Autour de la table du Joyeux non-anniversaire, ce soir-là il y avait bien des choses… des douceurs sucrées dont la recette est la spécialité d’une de mes collègues de voyage… 

Des Cookies pour tremper dans le thé

Un travail acharné de 15 minutes et un bronzage au four de 10 minutes

85 g beurre
1 œuf
85 g sucre
Essence de vanille ou 1 sachet de sucre vanillé
150 g de farine
100 g de chocolat noir
1 cuillère à café de sel
1 cuillère à café de levure chimique

Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
Faire ramollir le beurre à température ambiante. Dans un saladier, mettre 75 gr de beurre, incorporer le sucre, l’œuf entier, la vanille et mélanger le tout.
Ajouter petit à petit la farine mélangée à la levure, le sel et le chocolat coupé en petits morceaux.
Beurrer une plaque allant au four et former les cookies sur la plaque.
Pour former les cookies, utiliser 2 cuillères à soupe et faire des petits tas espacés les uns des autres, ils grandiront à la cuisson.

Une tarte salée, fort appréciée

Une pâte à tarte (comme ci-contre Tarte aux tomates, à la mozzarella et au pesto)
2 courgettes
2 oignons
De l’huile d’olive
2 œufs 
20 cl de crème liquide
Du sel, du poivre, du paprika, du thym
Du fromage râpé

Étaler, chemiser, piquer la tarte. Faire revenir les oignons avec les courgettes et les épices dans une poêle. Déposer la préparation sur le fond de tarte. Recouvrir de la préparation d’œufs battus et de crème (épicer au besoin). Recouvrir de fromage râpé.


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