L’art d’être seul.e ensemble

Hier soir je n’ai pas posté ! C’est moi qui suis allé lire les blogs et j’ai notamment lu ça…

Il y a ceux qui détestent les skyperos. Ceux qui, dès 17h, en ont déjà fait 5. Ceux qui sont débordés. Ceux qui sont désœuvrés. Ceux qui se sentent seuls. Ceux qui ne se sentent pas assez seuls. Ceux qui souffrent d’être séparés. Ceux qui souffrent d’être trop ensemble. Ceux qui rigolent. Ceux qui ne rigolent pas du tout. Ceux qui ont peur. Ceux qui n’ont pas (assez ?) peur. En gros, il y a autant de personnes que de manières de vivre cette situation.
Et puis au milieu de tout cela, de toutes ces incompréhensions, il y a un moment où tout le monde est raccord : c’est à 20h. Là, on ouvre les fenêtres et on applaudit les soignants. Ce n’est pas le 14 Juillet, il n’y a pas de “belle rouge » dans le ciel, mais une sorte de complicité urbaine. Une vibration de gratitude et de fierté de l’humanité.

Je trouve que My Little Paris a bien raconté ce que l’on vit en ce moment, les différents vécus et la solidarité ambiante. Moi dans mon hall, il y a des petits mots, des mandalas, des poissons d’avril… Beaucoup d’amour dans tout cela vous ne trouvez pas ?

Hier je n’ai pas écrit mais j’ai cuisiné !

Le risotto du pauvre… Pour cela j’ai fait cuire mon riz dans un bouillon de légumes, j’ai fait revenir quelques champignons puis j’ai mélangé le tout dans une poêle avec de la crème, du safran, du thym et du parmesan… Ce n’était pas un risotto mais c’était très bon, croyez-moi !