Le vent d’hiver souffle en avril

Les gens étaient beaux ce matin. Vraiment, je les ai tous trouvé beaux. Leurs looks, leurs expressions, leurs démarches. Le ciel aussi me paraissait plus bleu, la vision des feuilles dans les arbres plus profonde, les bruits plus vivants. Réalité ou biais ? Serait-ce la chaleur matinale qui me tape sur le système, le 33e jour qui annonce une dégénérescence des sens ou simplement le fait que j’ai mis mes lunettes bisounours ?

Je me suis retrouvée à planer, démesurément. J’étais centrée profondément.

Sortir dans les rues qui ce matin étaient plus vides qu’hier, entendre s’échapper des appartements les mélodies d’un dandy musicien défunt, tout cela m’a mis du baume au cœur. Certains matins sont plus difficiles que d’autres. Certains jours le moral lui aussi est fatigué et il faut le motiver ou parfois le laisser.

Hier soir je ne savais pas quoi écrire, les prémices au 32, peut-être, de la langueur du jour 33… Les choses sont bien faites, aujourd’hui j’avais décidé de prendre un peu plus ma journée pour moi. Cela a commencé hier soir. Je n’ai pas suivi de vidéos mais ma routine sportive, sur Céline DION, puis je me suis un peu oubliée… Le réveil a été un peu salé, alors 2 petits pancakes pour bien commencer. Puis cette balade. Il est 11h44. Je vais relire un document pour la fac, peut-être, travailler sur les projets personnels, flâner. Flâner langoureusement au son d’une mélodie… non, aujourd’hui le vent d’hiver ne souffle pas sur avril mais dans nos cœurs de t’avoir perdu.


Mélanger du riz, du pamplemousse, du jambon ou du poulet, des champignons, sel, poivre, coriandre et herbes de Provence !


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