Nous quittons un état, en gagnons un autre. Y verrons-nous plus clair, à la lumière des semaines écoulées, sur l’avenir et la gestion du temps, la gestion du vent qui nous emmène doucement. Je ressens toujours un grand bonheur et une profonde liberté, lorsqu’une fois les journées rallongées et le soleil invité, le vent fort dans les rues se met à souffler. Il balaie toutes les poussières, met à jour la vraie lumière.
Une semaine bientôt s’est écoulée dans une normalité qui n’a pas encore ses normes, dans une société en perte de codes. Y voyons-nous plus clair ? Avons-nous trouvé la clairière ? Sommes-nous sûr de ne plus faire comme hier ? Qu’allons-nous garder de nos petits travers ?
Se voir sans se toucher, telle fût la frustration de ma seule entrevue de la semaine. La frustration de ne pas avoir cette sensation de peau, la frustration de devoir prêter attention. Au bout de quelques heures, tout semblait comme au passé, mais au moment de se quitter, nous nous sommes simplement saluées, sans nous toucher.
Toujours est-il que l’heure des retrouvailles a sonné. Un panier, un jardin, un plat de pâtes. Le bonheur de se retrouver. Des muffins, une balade et des rires. Le bonheur de s’envoler. Il me tarde d’être demain, pour revoir encore plus de copains, car s’il a une chose dont vous pouvez être certain, c’est qu’ils m’ont manqué, que d’eux j’ai besoin.
Des pâtes
Des sauces pesto et tomates
Du fromage
Des muffins
4 copines
Une table pour se réunir
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