La capuche sur la tête, les yeux dans les pavés

La pluie et l’humidité battent le pavé de ma noble cité. Rien n’est plus sombre que le temps qui passe pour ceux qui sont dans l’impasse. Les regards hagards se sont estompés comme le sable coulant dans le sablier. Les silhouettes se sont de nouveau animées dans une valse saccadée par le temps qui peu à peu a déjà redémarré. La déambulation devient plus vaine qu’il a déjà quelques semaines. Le froid nous colle les tripes à force penser DEMAIN.

Rien n’est plus sombre que la pluie pour ceux qui sous elle ne savent pas danser. La pluie et l’humidité battent le pavé. Ma noble citée ne s’éveille pas sans soleil. La mécanique des pas s’enclenche, la lassitude nous entoure. Je me bats dans un monde qui lui-même se bat pour ne pas se laisser emporter. La terre natale, quand elle n’est pas le Sud, nous apprend le froid de cette pluie et de cette humidité qui, en même temps qu’elles battent le pavé, battent les corps perchés sur ces pieds qui foulent les pavés inondés. La capuche sur la tête, les yeux dans les pavés, je contemple la pluie se demander s’il faut se résoudre ou se résilier pour faire de ses longues semaines une mauvaise réminiscence plus qu’une bonne rémanence.


La pluie, la Bretagne et le sud… Un cours visio qui n’en finissait pas et la faim au ventre… Le frigo s’est jeté sur la galette :

J’ai fait revenir quelques tranches de magret de canard. J’ai mis une peu de confiture de figue sur le fond de ma galette, j’ai déposé les tranches de magret, j’ai ajouté la demie-pomme cuite de la veille (elle était talée) et j’ai disposé une tranche émiettée de chèvre.

Servi avec une salade verte, rien de plus simple !


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