En ce moment nous sommes enfermés seuls, la table est vide alors j’écris. Ce week-end j’ai écrit. J’ai écrit pour mes cours de longues dissertations, des mails pour régler des problèmes, des lettres. Dans une chanson que j’aime beaucoup il est dit « Le sort est un poème, le destin est un roman ». J’écris des poèmes pour jeter des sorts, conjurer le sort. Je tente d’écrire des romans pour tracer un destin, par tous les moyens.
Ce week-end j’ai écrit sur les vieilles photos et les vieux films, ceux que l’on regarde avachi avec un sourire nostalgique en disant « oh je me rappelle ». On rit de nos rires et de nos pleurs, de nos hontes et de nos fiertés.
Nous cherchons à laisser des traces, de tous petits mots ou de longs discours, des petites saveurs ou de grands plats.
Je ne sais pas si celui-ci en est un mais sa recette a été très demandée.
Pour une personne, mettez ½ patate douce au four près d’1 heure avec la peau jusqu’à ce qu’elle soit hyper fondante (au four à 180°C ou à la vapeur). Une fois la ½ patate douce cuite faites son topping : placez du fromage frais dessus (type Petit Billy), de l’avocat, saupoudrez de paprika, de basilic et de graines de courge
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