J’ai retrouvé l’ennui. Si vous le cherchiez, nous avons passé la journée ensemble. Il m’a réveillé à 11h et il m’a collé à la peau TOU-TE LA JOUR-NEE. Pourtant, j’aurais plein de choses à faire, en théorie, mais bon…
J’ai retrouvé les longues soirées d’enfant unique. 18h, mamie vient me chercher à la sortie de la danse. 18h30 douche terminée. Nous passons à table à 19h30 : j’ai une heure à tuer. Oui, à tuer. Je suis dans ma chambre, la télévision sur Gulli en fond et, sur la voix de Docteur Gadget, de Docteur Queen et autres je cherche, j’invente des jeux en tout genre pour bannir l’ennui. Des galipettes sur le lit double et des chorégraphies, j’en ai fait beaucoup…
Après manger, avant le film (à l’époque 20h45, si si je vous jure), il me restait trois-quarts d’heure pour m’agiter avec mon chien. Puis le film. Il fallait être assis. Juste être assis et regarder. Un calvaire. Je m’ennuyais. Je m’ennuyais beaucoup. Je cherchais un truc à faire en même temps. Gribouiller, recopier des trucs, bouger.
Aujourd’hui j’avais 8 ans et je me suis vue dans cette chambre de mon enfance. Alors j’ai fait pareil, j’ai trouvé des stratégies. J’ai rangé ma chambre, fait du tri, trouvé des vêtements à virer et des verres à jeter (en filigramme j’ai cherché une excuse pour sortir, juste 3 min, au bout de la rue), faire une soupe et une tarte aux pommes.
Qui prend l’ennui pour demain ? Non parce que moi je ne le garde pas pour TOUT le week-end, hors de question !
Ah, et parce que curieusement, l’ennui se balade souvent avec la flemme, pour la tarte aux pommes tu cliques ici : Tarte aux pommes !
Allez à demain !
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